- Par La rédaction -
Importation en Algérie : De fausses attestations de libre commercialisation de produits d’origine chine (PRC)
L’opérateur algérien complice ou victime ?
Pour exporter en Algérie, un certificat attestant la libre commercialisation dans le pays d’origine ou pays de provenance est désormais nécessaire depuis le 1er janvier 2018 (note de l’ABEF du 29/12/2017). Cette attestation dont le but est de protéger le consommateur des produits mal saints ou contre faits doit être établie par l’exportateur selon le prototype publié par le ministère du commerce Algérien dans ses deux versions française et anglaise. A l’instar de l’union européenne qui lors d’une réunion tenue à Bruxelles le 19 février dernier, a convenu d’élaborer un prototype unique à tous ses pays membres pouvant être rempli en français ou en anglais. Les partenaires des autres pays se sont conformés à cette obligation.
Les partenaires chinois qui ont étaient pour une période bloqués, en attendant la publication de la version anglaise, se sont vite adaptés à cette procédure, même trop vite. Afin de rattraper le retard et le manque à gagner ils envoient à leurs clients des attestations visées d’un simple cachet humide sans signature ni aucune référence au signataire.
L’ambassade d’Algerie à Pékin a été alertée par le Conseil chinois de la promotion du commerce international (CCPIT) Et l’ABEF a encore une fois tiré la sonnette d’alarme en adressant une note datée du 02 mai 2018 et intitulée «Attestations de libre commercialisation délivrées pour les produits chinois» relevant le caractère douteux des ces attestations. Insinuant que des sociétés importatrices de produits chinois fournissent à certaines banques algériennes, de faux certificats de libre circulation de produits en Chine.
Tout lecteur de ce message ainsi rédigé pense que c’est l’importateur qui est à l’origine de cette infraction. Cependant nous savons bien que l’importateur « respectable » n’est qu’une simple liaison entre sa banque et l’exportateur, donc il n’a aucun intérêt à falsifier ce document sauf pour l’importateur « brebis galeuse » qui par souci de gains au détriment de la santé de ses concitoyens.
Afin d’y remédier le CCPIT a obligé les exportateur de joindre à l’attestation de libre commercialisation , un certificat d’authenticité de ce document qui lui est attaché avec un ruban rouge sous scellé .
Et c’est vraiment un casse tête chinois pour le détacher.
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